Éclairage intérieur : les cinq erreurs à éviter
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Opter pour un éclairage ambiance parking risque de jeter un froid dans le salon à l’heure de l’apéro. Quant aux cuisines, elles sont nombreuses à être aussi sombres qu’une cave car illuminées par une unique suspension opaque… Très souvent négligée, la mise en lumière des pièces est pourtant indispensable à notre confort. Voici cinq erreurs à ne pas commettre.
Se contenter d’une seule source de lumière
« En France, on a pour habitude de se satisfaire d’un seul point lumineux au plafond » regrette Christophe Bresson, directeur de la communication pour Philips Lighting France. Or, dans une même pièce, selon les activités, les besoins en lumière sont différents. Dans un salon, on peut à la fois recevoir, se détendre ou lire. Pour varier les ambiances lumineuses, rien de tel que de multiplier les sources en mêlant suspensions, appliques, liseuse, lampe d’appoint… « Dans la cuisine, on pense à bien éclairer le plan de travail en plus du reste de la pièce au risque de se couper un doigt en taillant les carottes ! » conseille Laurent Soubeyrand, personal shopper pour Made In Design. Enfin, on place des points lumineux dans chaque recoin et on n’hésite pas à mettre de la lumière sur des objets en particulier, les tableaux ou la bibliothèque. Un endroit qui n’est pas éclairé, c’est un endroit qui disparaît, donnant ainsi l’impression que la pièce est plus petite.
Éclairer trop (ou pas assez)
Difficile de se reposer quand la chambre est éclairée comme le cabinet d’un dentiste, et a contrario, rien de plus pénible que de chercher des vêtements dans la pénombre du dressing. « Il existe différents types de luminaires » explique Laurent Soubeyrand, « le tout c’est de bien les adapter à chaque situation. » On les divise en quatre catégories : direct (la lumière irradie dans toute la pièce), indirect (la lumière est diffusée contre le plafond ou un mur), radiant (la lumière est diffusée de partout) et focal (la lumière est ciblée sur un point précis). Par exemple, les suspensions scandinaves en métal, très en vogue en ce moment, apportent un éclairage focal qui ne peut être utilisé qu’en appoint. On les suspendra plutôt au dessus d’une table, d’un îlot de cuisine ou d’un bar en complément de l’éclairage général.
Choisir la mauvaise ampoule
Avant, pour choisir une ampoule, c’était simple : il suffisait de regarder le nombre de watts. Aujourd’hui, il faut un bac + 12 en métaphysique. Entre les LED, les fluocompactes, les halogènes basse consommation et les nouveaux critères à prendre en compte, comme les lumen, choisir la bonne ampoule est devenu un véritable défi. Or, c’est primordial dans la qualité de l’éclairage. « Les watts désignent la quantité d’énergie utilisée par une ampoule pour produire de la lumière, tandis que le lumen est l'unité utilisée pour mesurer son intensité lumineuse » précise Christophe Bresson. Pour simplifier les choses, 40 watts correspondent à environ 400 lumens.
Plus important, il faut faire attention à l’indice de rendu des couleurs (IRC) qui doit être supérieur à 90 et à la température de couleur. Exprimée en kelvin, c’est grâce à elle que l’on sait si l’ampoule émettra une couleur chaude (entre 2 700 et 4 000 kelvins) ou froide (au-delà de 4 000 kelvins). On privilégiera les couleurs froides pour les tâches qui demandent de la concentration et les chaudes pour se détendre.
Opter pour des spots en guise de plafonnier
Qu’ils soient fixes ou orientables, la lumière des spots de plafond finit toujours par éblouir, selon l’angle. « L’idéal, c’est de prendre un plafonnier basique de la couleur du plafond et d’ajouter d’autres sources d’éclairage » recommande Laurent Soubeyrand.
Bouder les variateurs
Luxe superflu, le variateur ? Bien au contraire. C’est une manière simple et efficace d’adapter la lumière d’une pièce aux besoins du moment. « Dans la chambre, il permet de passer d’une ambiance tamisée pour se reposer à une lumière plus forte pour chercher sa tenue du lendemain » avance Laurent Soubeyrand. Techniquement, il est également facile à installer puisqu’il existe des modèles intégrés à l’interrupteur. Avec son système Philips Hue, la marque va plus loin en proposant (avec des ampoules adaptées) de colorer l’ambiance lumineuse qui peut au choix se synchroniser sur les couleurs du film du soir, de la musique ou de votre humeur…